Un réseau de « Sentinelles étudiantes » se déploie dans les résidences universitaires pour agir en temps réel sur le mal-être des étudiants
Face à l’augmentation alarmante de la détresse psychologique chez les étudiants, le consortium VEILLEUR lance une recherche-action inédite en France. Ce projet, porté par SKEZI, le Crous de Paris, l’Université PSL, l’Université Paris 8 et Nightline France, déploie un réseau de « Sentinelles étudiantes » formées pour repérer et orienter leurs pairs en détresse, directement dans les résidences universitaires.
Un enjeu de santé publique
Les étudiants sont l’un des groupes les plus vulnérables en matière de santé mentale. Les données récentes montrent une prévalence accrue de troubles liés à l’anxiété, à l’humeur et aux addictions, souvent aggravés par la précarité, l’isolement et la pression académique. Pourtant, peu d’études se sont concentrées sur cette population, en particulier ceux vivant en résidence universitaire.
VEILLEUR : une réponse innovante
Le projet VEILLEUR (VIe résidEntleLLe, santé mentale étUdiante et trajectoiRe académique) propose une approche révolutionnaire :
Un observatoire dédié : Une étude longitudinale pour analyser la qualité de vie et la santé mentale des étudiants en résidence.
Des Sentinelles étudiantes : Des étudiants formés pour détecter les signaux de détresse et orienter leurs pairs vers des ressources adaptées.
Un impact mesurable : L’étude évaluera l’efficacité du dispositif sur la santé mentale, la qualité de vie résidentielle et la réussite académique.
Un partenariat d’excellence
Ce projet rassemble des acteurs clés :
- Le Crous de Paris, acteur majeur du logement étudiant.
- Nightline France, association spécialisée dans l’écoute et la promotion de la santé mentale étudiante.
- SKEZI, initiateur de l’observatoire national SKETHIS, qui collecte et analyse les données de santé mentale.
- Université PSL et Université Paris 8, établissements reconnus pour leur expertise académique et scientifique.
Prochaines étapes
L’étude pilote, lancée le 6 octobre 2025 dans 5 résidences du Crous de Paris, préfigure une étude principale de 2 ans. Les résultats pourraient inspirer un modèle d’accompagnement exportable dans toutes les universités françaises.