Billetterie : bons plans du mois de janvier !

Les neuf membres du groupe Astéréotypie, ce groupe détonnant né en 2010 dans un Institut médico-éducatif, devenu un phénomène de la musique post Punk. Car leur énergie débordante balaye tout sur son passage. Leur son est nerveux, entre joie et tension, besoin de décharges et envie de partage. Inclassable leur musique fait toute la place aux textes et embarque le spectateur dans un voyage au pays du langage, de la poésie.

La Grande Remontée est un cabaret initiatique, une épopée testiculaire et chorégraphique. Retraçant l’histoire secrète de la contraception masculine, Pau Simon expérimente sur scène une masculinité plurielle et transgresse avec espièglerie les représentations normées du corps viril. Iel s’essaye ainsi à l’animal-drag et devient un Tanuki, cette créature mythologique japonaise aux testicules géants et métamorphiques, puis nous dévoile le remonte-couilles toulousain, méthode contraceptive naturelle, réversible et pourtant marginalisée.

Vendredi 31 janvier 2025 à 19h30 

Pour les passionné·es et curieux·ses : cinéma, bande dessinée, jeux vidéo, nouvelles images tous les programmes du Forum des images sans limite avec la carte Forum Illimité (durée fixe de 10 mois).

Votre carte Forum Illimité est rentabilisée à partir de 2 séances / mois !

Dimanche 1 septembre 2024 à 00h00 au mardi 1 juillet 2025 00h00

Soir 1

• Noé Preszow « Rock around Renaud : 50 ans de chansons énervées » / Terrenoire & l’Orchestre du Nouveau Monde présentent : protégé.e / Billie / Mathilda & Friends

Soir 2

JÄDE x NELICK / ZinéE / Ajna / Candeur Cyclone / Myra

Soir 3

Voyou « Henri Salvador est un Voyou » / Yoa CRÉATION EN COLLABORATION AVEC LE CHORÉGRAPHE MALIK LE / NOST / Liv Oddman / Max Baby / O’o

Vendredi 24 janvier 2025 à 18h00 au mardi 26 janvier 2025 00h00

Composée en 1987, Initiale de Pierre Boulez est une pièce pour septuor de cuivres, qui commence avec l’énergie d’une fanfare pour instiller ensuite, grâce aux effets de spatialisation sonore, un sentiment hypnotique. Les trois Nocturnes de Debussy (« Nuages », « Fêtes » et « Sirènes ») constituent une merveille de picturalité musicale, imprégnée des images, tantôt solaires, tantôt brumeuses, de Whistler et Turner.

Avec sa voix de soprano soliste, l’imposant Gloria de Francis Poulenc, aux six mouvements contrastés, associe à la liturgie un esprit parfois étonnamment ludique, au point que le compositeur se justifia avec humour : « J’ai pensé à ces fresques de Gozzoli où les anges tirent la langue… » Enfin, avec sa célèbre orchestrayon des Tableaux pour piano de Moussorgski, Ravel offre une splendide vitrine, de la ténuité de « Il vecchio castello » à la majesté de « La grande Porte de Kiev », à la magie des timbres orchestraux.

LA FOLIE, LA SAGESSE ET LE POUVOIR DU MAGE !
Inspiré du poème épique de L’Arioste, Orlando est un opéra moderne. Moderne au XVIIIe siècle, parce qu’Haendel, le plus italien des compositeurs anglais, en fait une tragédie heureuse en s’émancipant des codes de l’opera seria. Moderne au XXIe siècle, parce que cette histoire d’amour, réinterrogée en 2025 par Jeanne Desoubeaux, met en intrigue les assignations genrées. Chanté à sa création en 1733 par le plus célèbre des castrats londoniens, Senesino, Orlando est aujourd’hui interprété par la mezzo-soprano Katarina Bradić, accompagnée par l’orchestre Les Talens Lyriques, sous la direction de Christophe Rousset.

Regarde bien et que ceci te soit une leçon ! Ne dépose tes vœux qu’au temple de la GloireAbandonne l’Amour et suis les pas de Mars !

Georg Friedrich Haendel, Orlando, air, acte I, scène II, Orlando et Zoroastro

Dans les méandres sonores de « 100 Soleils », les battements du cœur humain se fondent aux murmures de la ville, comme si chaque bruit du quotidien était une note dans une symphonie improvisée. Les voix du passé et du présent s’entrelacent avec une harmonie surprenante, transformant le tumulte urbain en une mélodie envoûtante. Dans cette exploration musicale, les sons concrets de la vie quotidienne deviennent les briques de notre édifice sonore, révélant la beauté insoupçonnée dans chaque claquement de porte, chaque bruissement de feuille. Au 22 ème, un espace sacré émerge, où le silence et le bruit dansent ensemble, invitant ceux qui écoutent à percevoir le monde avec une sensibilité renouvelée, comme si chaque son était une histoire à déchiffrer.

Apparu durant les années 2000, le clarinettiste et compositeur Yom (Guillaume Humery, à l’état civil) évolue au confluent de plusieurs sources, avec une imprégnation particulière de la musique klezmer. Foncièrement pluriel, ouvert, son langage traduit une quête de spiritualité de plus en plus affirmée depuis quelques années – en témoigne par exemple le superbe album Alone in the Light (2023). Cette dimension spirituelle apparaît aussi essentielle dans le projet impulsé début 2024 par Yom avec le violoniste Théo Ceccaldi et le violoncelliste Valentin Ceccaldi, autres fervents adeptes du nomadisme musical. Traversé notamment par le jazz et des éclats sonores du Moyen-Orient, leur trio – tantôt méditatif, tantôt convulsif – tend vers l’inconnu autant que vers la transe.

L’ensemble Miroirs Etendus s’est fait une spécialité de la création d’opéras d’aujourd’hui et de la relecture des grands chefs-d’œuvre. Avec le metteur en scène Antonio Cuenca Ruiz, ils revisitent cette fois-ci Così fan tutte (« c’est ce qu’elles font toutes ») de Mozart. L’intrigue d’origine est simple : deux jeunes hommes mettent à l’épreuve la fidélité de leurs fiancées respectives en se faisant passer pour d’autres. Cette version fait fi du déguisement trompeur et propose un jeu assumé par les deux couples, rendant aux figures féminines leur part de libre-arbitre. D’où ce nouveau titre, Così fan tutti (« C’est ce que tout le monde fait »). Six chanteurs au plateau et neuf musiciens en fosse s’emparent de l’adaptation musicale signée Maël Bailly qui, par cette instrumentation inédite, donne à la partition originale des couleurs actuelles.